Quelques objets insolites

La roue à carillons

Cet objet d'église et de chapelle est assez est rare en Bretagne, il n'en reste que cinq dans les Côtes d'Armor.

Ce pourrait être un vestige d'un culte solaire. Des textes anciens mentionnent le "zantig ar rod" (le petit saint de la roue) invoqué en cas de maladie graves. La roue est utilisée pour des pratiques superstieuses appelées "Tu-pe-tu" (littéralement d'un côté à l'autre) désignent cet état critique. Parfois on parle de roue de la fortune, associée aux évènements heureux, servant alors pour les baptêmes.

Le globe de mariée

Il était coutume de mettre sous verre couronne, bouquet et autres souvenirs de mariage. Le globe était mis en évidence dans la pièce principale et devenait le plus bel ornement du nouveau foyer.
Signification des ornements :

Fleur d'oranger : virginité
Lierre : attachement entre époux
Tilleul : fidélité
Chêne : longévité du couple, sagesse
Oiseau : colombe de la paix
Grappe de raisin : abondance, prospérité
Miroir central : vérité, reflêt de l'âme
Miroir triangulaire : fécondité
Pour les remariages : couronne de perles
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Les sabots bottes

Sur les terre-neuvas certains marins étaient équipés de ces sabots à guêtres de cuir.
Mais ils étaient lourds et lorsque le doris de pêche chavirait l'homme était entraîné par le fond.

La brique chauffante

Pour donner un peu de chaleur dans les lits on y glissait des bouillottes entre les draps. Certaines étaient en brique, d'autres en métal et elles étaient préalablement chauffées dans la cheminée.

Pompe à incendie à bras

Cette pompe était le seul moyen d'extinction des incendies sur la commune de Binic en 1827.

C'est le tocsin qui alertait les secours
Elle était amenée sur les lieux des sinistres posée sur une carriole

Deux hommes étaient préposés au pompage. Des seaux de toiles servaient de complément.

Le porte-cuillères

Le porte cuillères (paralheir) était suspendu au plafond par un mécanisme de contre poids.

Les gens de la maison y rangeaient leur cuillère personnelle à la fin du repas. Lorsqu'un domestique laissait son emplacement vide, c'était le signe qu'il donnait son congé au maître de maison.